Apports
Ils sont avant tout des découvertes, un autre regard, mais aussi des regardS. Ils sont aussi multiples, variés, présents et sous-jacents (parfois par leur infime). C’est un ensemble, une main avec son centre et ses ramifications (comme cette galerie d’ailleurs). C’est prendre en compte, le(s) [double(s)/indouble(s)], non, le multiple.
Vous en lirez un bout d'aperçu.
La galerie :
[Près Scriptum :
Avant d’aller faire ce stage, je me ne posais même pas la question de ce
qu’était une galerie. C’était un simple lieu d’exposition avec une question de
pourcentage et c’est tout].
Du coup ça a amené une sorte de [dé-couverte] d’un type de galerie avec sa(ses)spécificité(s) et son/ses caractères. Ce qui est propre à chaque galerie.
Tout ça c’est pas trop concret… S’il faut donner des exemples concrets,
voici :
Quel est le travail de la galerie, mis à par l’exposition des œuvres et leur éventuelle vente ? Présence, communication, suivi … puis tout ce qui peut se tisser autour de galerie/magasin d’art et de l’artiste (l’édition par exemple).
Que peut elle proposer mis à part les œuvres exposées ? La galerie/librairie de Philippe Pannetier est un peu comme un «trouve tout art » : livres d’artistes, sérigraphies, des objets d’art, des pièces sonores.
Il reste d’autres questions qui subsistent telles que : comment s’organise une exposition?, ce rapport administratif (communication,...?....)...
Expérience d'assistant
• Approches : le fait d’avoir participé à l’accrochage de deux artistes, Kees Visser et Patrick Saytour m’a permis de pouvoir voir non seulement deux types de démarche artistique, mais aussi deux types d’approche à l’accrochage très différente. (un des ensembles)
Chez Patrick Saytour, par exemple, l’accrochage classique d’un tableau ou d’une pièce est contourné/détourné, bouleversé en diagonale. Il se construit d’abord au sol et (un peu) au fur et à mesure, puis au mur (écarts entre les pièces et écart dans la pièce).
A l’inverse chez Kees Visser, l’accrochage était plus classique (linéaire et diptyques). D’ailleurs plus pensé au préalable (hauteurs, écart entre les peintures) (avec l’idée sous-jacente d’un plan et les mesures de l’espace)
C’était deux manières de procéder, deux accrochages, totalement différents mais qui s’accordent avec leur démarche. (C’est ça, c’est penser un ensemble).
C'est aussi prendre en compte le mur, qui n'est alors plus un simple support d'accrochage. Et puis l'écart entre les pièces est important, parfois 1 à 2 centimètres (de + ou -) entre deux peintures permet de leur donner plus de poids.
• comprendre... [du moins mieux] le travail de l'artiste. C’est pas simplement le fait de parler avec l’artiste, c’est d’entendre parler l’artiste, parler de certaines parties de son travail mais aussi sa manière d’en parler, ces questionnements sur l’accrochage…. Un autre point de vue, un peu à l’opposé du livre.
• Et puis… et puis ça marque, comme des impressions. Il y a des gens qui marquent, il y a en qui marquent sur un retour (bizarrement dans le sens inverse) et puis d’autres sur un échange.
Le travail photographique :
Pareil que le coté administratif de la galerie, j’y connaissais rien (aujourd'hui,
un peu plus). Pas de technique, et jamais fait…
Du coup ça m’a amené à me questionner sur :
- La technique (profondeur de champ et netteté, piqué….)
- le cadrage [œuvre (s)- espace (s)-démarche artistique]
Questionner le point de vue photographique de(s) œuvre(s) dans leur espace de présentation que ce soit pour les deux galeries (Kees Visser, Patrick Saytour) ou au arènes de Nîmes (Claude Viallat). Mais aussi questionner à l’inverse le cadrage photographique par rapport à l’artiste, sa démarche. Jongler ?
Enfin ce que je veux dire, c’est que tous ces apports sont
des « prendre en compte » (les ensembles). Des « penser/réfléchir
à ». C'est pas concret. Ça passe par du concret mais c'est pas concret.
Et puis c'est aussi retranscrire tout ça dans mon travail.